Préparer son véhicule avant un contrôle technique est bénéfique puisque cela vous permet de savoir ce qui nécessite d’être vérifié ou pas. Cela vous évite également des frais supplémentaires liés à une contre-visite. Voici quelques petites astuces afin de vérifier l’état de votre véhicule qui ne nécessitent pas d’être mécanicien pour pouvoir les faire.
Comment préparer son futur contrôle technique ?
1 – Vérifiez l’état de vos pneus : regardez s’ils sont en bon état (c’est-à-dire sans hernies ou déchirures) et gonflés. Vérifiez également votre témoin d’usure afin de savoir si vous devez changer vos pneus.
2 – Les plaques d’immatriculation doivent être conformes, bien fixés, visibles, lisibles, en bon état et le numéro de plaque doit être le même que celui de la carte grise.
3 – Tous les feux doivent fonctionner (feux de route, de positionnement, de croisement, de détresse, de stop, les feux de brouillard, les clignotants, l’éclairage de plaque). Le klaxon doit également être fonctionnel.
4 – Votre pare-brise doit être en bon état sans fissure (fissure supérieure à 30 millimètres). Vos rétroviseurs intérieur et extérieur, vos essuie-glaces doivent être bien fixés et en bon état.
5 – Vérifiez que vos sièges sont bien fixés, que les ceintures de sécurité sont conformes, ainsi le bon fonctionnement des indicateurs du tableau de bord et de la batterie du véhicule.
6 – Vérifiez impérativement le système de freinage. Si votre frein ou le frein à main fonctionnent de manière anormale, vous devez faire vérifier votre véhicule par un professionnel.
7 – Concernant la pollution que produit votre véhicule, si vous n’avez aucun moyen de mesurer cela, vous pouvez simplement vérifier ce qui sort de votre pot d’échappement (fumée noire, bleue ou blanche).
Vous pouvez également contrôler les niveaux de votre liquide de frein, votre huile moteur ou le liquide lave-glaces. Contrôlez notamment l’état de votre carrosserie, et de vos portières.
La réforme du nouveau contrôle technique :
Le nouveau contrôle technique de mai 2018 a été mis en place pour être conforme avec la directive européenne 2014/45/UE relative au contrôle technique périodique des véhicules à moteur et de leurs remorques. Ce nouveau contrôle technique a pour objectif d’harmoniser ce type d’examen au sein des pays de l’Union Européenne.
Afin d’être conforme aux normes européennes concernant les contrôles techniques (directive européenne 2014/45/UE mettre lien), une réforme a mis en place un nouveau contrôle technique.
Les changements portent sur :
- Le nombre de points de contrôle qui passent à 133 points au lieu de 123
- Les défaillances qui peuvent possiblement être constatées qui passent à 600 au lieu de 450
- Les défaillances devant faire l’objet d’une contre-visite passe à 450 au lieu de 200
Les défaillances sont désormais classées en trois catégories :
Les défaillances critiques nécessitent une réparation dans les 24 heures. Il s’agit par exemple d’un rétroviseur manquant ou d’un feu stop défectueux. Si les réparations ne sont pas effectuées dans le délai imparti, le véhicule n’est plus autorisé à circuler.
Les défaillances majeures peuvent compromettre la sécurité du véhicule, des autres usagers ou avoir un impact négatif sur l’environnement. Il peut s’agir d’une usure excessive des plaquettes de freins ou d’une source lumineuse défectueuse ou manquante par exemple. Si une ou plusieurs défaillances majeures sont détectées, vous serez obligé de présenter votre véhicule pour une contre-visite obligatoire dans un délai de 2 mois.
Les défaillances mineures n’entrainent pas de contre-visite obligatoire toutefois il est conseillé d’effectuer les réparations avant qu’elles ne se transforment en panne. Voici des exemples de défaillances mineure : jeu mineur dans la colonne de direction ou tuyau d’échappement un peu endommagé.
Ce qui a changé depuis le 1er juillet 2019
Pour réduire les émissions polluantes et conformément à la loi Transition énergétique votée en 2018, à partir du 1er juillet 2019, le contrôle technique a été renforcé pour les véhicules diesel. Le test anti-pollution mesure le taux d’émission des gaz polluants ainsi que l'opacité des fumées. Si les valeurs d’émissions de particules fines sont supérieures aux valeurs communiquées par le constructeur, le véhicule ne passera pas le nouveau contrôle technique. Pour éviter la contre-visite, un entretien et des décrassages réguliers peuvent permettre à votre véhicule de répondre aux normes anti-pollution actuelles. Pour un bon entretien, une vidange et une révision tous les 15 000 km doivent être effectués.
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