Historique du permis
Une évolution du permis de conduire au fil du temps.

Le permis de conduire français ne date pas d’hier ! Depuis la fin du 19e siècle et l’apparition de nouveaux moyens de transport, le permis de conduire a connu plusieurs phases d’évolution concernant sa mise en place, ou sa réglementation, par exemple. C’est un document qui n’a pas censé de changer au fil du temps. Voici quelques dates clés qui ont changé l’histoire du permis de conduire et qui ont fait de lui, le permis à points que nous connaissons aujourd’hui.

 

 

 

Comment le permis de conduire est devenu un permis à points ?

 

C’est en 1899 que le permis de conduire, sous son ancien nom « certificat de capacité », a été rendu obligatoire pour toutes les personnes possédant un véhicule. Le certificat de capacité a été instauré en 1893. Les auto-écoles, quant à elles, ont fait leurs apparitions en 1917. C’était le constructeur automobile qui s’occupait de la formation au certificat de capacité. En 1922 le terme « certificat de capacité » est remplacé par le terme « permis de conduire ». Le 12 avril 1927, la suspension de permis provisoire par le préfet avant la décision judiciaire est promulguée par décret. La création de six catégories de permis a été faite en 1954 (catégorie A, A1, B, C, D, E et F), une visite médicale était nécessaire pour passer l’examen des catégories C et D. il fallait également renouveler son permis D tous les 5 ans.

 

Le permis à points :

 

C’est en 1991, qu’il y a eu l’institution du permis à points mais c’est en 1992 le système du permis à points est mis en place. Il est composé d’un capital de 12 points (un solde de points qui peut être réduit désormais) qui peuvent être retirés en cas d’infractions au code de la route. Le permis probatoire, tel que nous le connaissons aujourd’hui a été mis en place en 2004.

 

La création du code de la route :

 

En 1909, une commission nationale est mise en place afin d’élaborer le Code de la route mais c’est en mai 1921 que le premier Code de la route a été promulgué. En 1972, les diapositives sont montrés aux candidats afin de faciliter leur apprentissage du Code de la route.

 

Limitations de vitesse :

 

Les différentes limitations de vitesse ont fait leur apparition. En 1974, la vitesse maximale autorisée sur les voies rapides est de 130 km/h, et de 110 km/h et 90 km/h sur la totalité du réseau routier. Pour les personnes détenant un nouveau permis en 1969, la première année, rouler au-delà de 90 km/h constituait un excès de vitesse.

 

Alcool :

 

C’est en 1965 que l’alcootest (éthylotest) a été mis en place en France mais c’est en 1970 que le taux d’alcool autorisé a été fixé à 0,8 grammes par litre de sang. Au moment où le seuil de 1,2 grammes par litre de sang est dépassé, cela n’est plus une infraction mais devient un délit.

 

Création de l’organisme lié à la sécurité routière :

 

L’ONISR est un organisme créé en 1993 qui interprète, analyse et diffuse des données statistiques en lien à la sécurité routière (par exemple, le nombre d’accidents routiers sur un an).

 

Le permis européen :

 

En 1980, un permis de conduire communautaire est instaurée par le Conseil européen. En 2006, le Conseil européen étend un modèle unique de permis de conduire dans la totalité des pays de l’Union européenne pour 2013 (tous en format carte de crédit). L’harmonisation du permis de conduire a donc été mise en place par le Conseil européen.

 

Avec tous ces changements autour de la sécurité routière et du respect du code de la route, le permis de conduire français continue d’évoluer dans cette dynamique de démocratisation afin d’être plus facile d’accès tout en garantissant la sécurité routière.