Durée de l’assurance en permis probatoire
Tous les conducteurs en possession d’un véhicule doivent souscrire à une assurance auto. Les assurances considèrent les jeunes conducteurs comme des personnes plus vulnérables, représentant un risque d’accident plus élevé que les conducteurs confirmés. Pour cette raison, les jeunes conducteurs se verront appliquer une majoration à leurs cotisations pendant toute la durée de leur période probatoire. La durée de l’assurance pour un jeune conducteur varie entre 2 et 3 ans selon la méthode d’apprentissage.
Qui est considéré comme jeune conducteur par les assurances auto ?
Contrairement aux idées reçues, l’assurance jeune conducteur ne concerne pas uniquement les débutants ou les jeunes automobilistes. Pour les compagnies d’assurance, différents profils de conducteurs sont regroupés dans la catégorie des « jeunes conducteurs »
- Les titulaires d’un permis de conduire de moins de 3 ans : un automobiliste qui a obtenu son permis de conduire il y a moins de 3 ans sera considéré comme jeune conducteur par les assureurs, peu importe son âge ;
- Les automobilistes qui n’ont jamais été assurés auparavant en tant que conducteur principal ou secondaire sont considérés comme jeunes conducteurs ;
- Les automobilistes qui ont dû repasser l’examen du permis de conduire après l’invalidation pour perte totale des points ou pour une annulation judiciaire.
Combien de temps dure une assurance jeune conducteurs ?
La durée pendant laquelle un conducteur est considéré comme jeune conducteur par sa compagne d’assurance dépendra de la façon dont le jeune conducteur s’est formé à la conduite. Pour un conducteur ayant pratiqué la conduite en formation traditionnelle, la durée de l’assurance jeune conducteur sera de 3 ans. Pour un jeune conducteur ayant pratiqué la conduire accompagnée, ce délai sera de 2 ans.
Le surcoût appliqué par les compagnies d’assurances sera donc moins long pour un automobiliste ayant pratiqué un apprentissage anticipé de la conduite.
La surprime du jeune conducteur
Un jeune conducteur, défini par les critères présentés ci-dessus, conserve ce statut pendant une période de 2 à 3 ans. Au terme de ce délai, ils pourront être considérés comme des conducteurs lambda par les compagnies d’assurance.
Durant cette période, les jeunes conducteurs se voient généralement appliquer une surprime. Pour un jeune conducteur, la première année la surprime est limitée à 100% du tarif de base. L’année suivante, sans sinistre responsable de la part du jeune conducteur, la surprime passe à 50% du tarif de base. Pour la troisième et dernière année, la surprime ne sera plus que de 25% du tarif de base.
Chaque année, la surprime est réduite de moitié, jusqu’à finalement disparaitre après 3 ans.
Les sanctions encourus en cas de défaut d’assurance.
En France, tout véhicule terrestre à moteur doit impérativement être couvert au minimum par une assurance responsabilité civile pour pouvoir circuler sur la voie publique. Cette obligation existe depuis 1958, date depuis laquelle il est strictement interdit de circuler avec un véhicule non assuré sur la voie publique.
L’assurance permet de couvrir les dommages matériels et / ou corporels que votre véhicule peut occasionner à d’autre usagers. Selon la couverture, l’assurance peut également couvrir :
- Les dégâts matériels subis par le véhicule, et l’ensemble des biens endommagés ;
- Les dégâts corporels de l’assureur après un accident de la circulation.
Le fait de ne pas assurer son véhicule terrestre à moteur (VTM) est un délit qui peut être sanctionné par une amende d’un montant maximum de 3 750€.
Des peines complémentaires peuvent être également décidées comme :
- Des peines de travail d’intérêt général
- Des peines de jours-amendes
- La suspension du permis pour 3 ans maximum
- L’interdiction de conduire certains véhicules pendant 5 ans maximum
- L’obligation d’accomplir, à vos frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière
- La confiscation du véhicule (si vous en êtes propriétaire)