Il existe différents types de stages de sensibilisation à la sécurité routière. Ils sont conditionnés en fonction de la situation des stagiaires. Divisé en plusieurs catégories, les effets de ce stage ne sont pas les mêmes. Certains, à titre d’exemple, vous permettent de récupérer des points tandis que d’autres vous permettent d’éviter une sanction judiciaire. Dans cet article, nous vous expliquons en quoi certains stages sont obligatoires.

Les différents stages

Comme nous le disions précédemment, les stages sont classés par catégorie en fonction des stagiaires. Voici les stages de sensibilisation à la sécurité routière ci-dessous :

  • Le stage volontaire

Le stage volontaire est une formation, qui, comme son nom l’indique, se base sur le volontariat des conducteurs. Vous perdez quelques points et que vous ne pouvez pas attendre 3 ans sans commettre d’infractions, c’est ce qu’il vous faut ! Pour y participer, vous pouvez vous inscrire au stage via notre centre agréé ! Après votre stage, vous pouvez récupérer jusqu’à 4 points sur votre permis de conduire. S’il vous manquait 3 points, vous ne récupérerez que 3 points afin de retrouver le solde maximal de points.

  • Les stages justice 

Les stages dits de justice, sont des stages imposées par un procureur de la république afin d’éviter les sanctions judiciaires. Un stage peut être utilisée en guise de peine complémentaire ou issu d’une composition pénale. En participant à un stage à la suite d’une décision judiciaire, vous ne pouvez pas récupérer de points. Pour pouvoir en récupérer, vous devez à nouveau vous inscrire à un stage.  

  • Le stage obligatoire

Comment un stage peut être obligatoire ? C’est possible, en effet, il concerne une catégorie de conducteurs en particulier. Ce sont les jeunes conducteurs qui peuvent être amenés à réaliser un stage de manière obligatoire.

Le stage obligatoire, pour qui et pourquoi ?

Depuis 2004, les personnes réussissant leur examen pratique ont un solde de points initial de 6 points. Ils obtiennent en fonction de la formation suivie en auto-école chaque année pendant 2 ans ou 3 ans. Si vous avez suivi une formation classique, c’est 3 ans. Si vous avez suivi une formation AAC (conduite accompagnée), c’est 2 ans. En effet, les conducteurs ayant été en conduite accompagnée sont considérés comme plus expérimentés que ceux ayant suivi une formation classique. Ils obtiennent 3 points par an tandis que les autres obtiennent 2 points par an. Lorsqu’ils perdent 3 points sur leur permis de conduire, ils doivent obligatoirement assister à un stage. Ils recevront une lettre (48N) qui oblige les conducteurs à participer à un stage. Les jeunes conducteurs ont un délai de 4 mois pour le réaliser. Si vous perdez cette lettre, il vous faudra la demander à nouveau auprès de la préfecture. Elle peut également vous fournir un relevé d’information intégral (RII) pouvant remplacer la lettre 48N.

Cette règle permet de limiter les comportements à risques sur la route. Le gouvernement a notamment mis en place un nouveau dispositif afin de prévenir les comportements à risques des conducteurs sur la route : le stage post-permis.

En effet, il est possible pour les jeunes conducteurs de pouvoir réduire le temps d’attente d’obtention de leurs points en réalisant un stage post-permis. C’est un stage d’un jour non obligatoire durant lequel les jeunes conducteurs seront sensibilisés à la sécurité routière.  Selon les cas, elle permet de réduire à un an et demi et 2 ans la période probatoire des conducteurs. Les personnes ayant bénéficiés une formation traditionnelle obtiennent la deuxième année 4 points. Les jeunes conducteurs ayant reçus une formation AAC, quant à eux, obtiennent 6 mois après avoir atteint un solde de 9 points, les 3 points pour atteindre celui de 12. Ce type de stage se fait au sein des auto-écoles agréés et proposant ces stages. Il coûte aux alentours de 100 € en fonction de l’endroit où vous le réalisez.